Le Train Bleu, nouveau chantier de Gares & Connexions
Le 30 juin 2014, le restaurant « Le Train bleu », célèbre établissement de la Gare de Lyon construit pour l’exposition universelle de 1900 et classé Monument historique en 1972, mettait en vente une grande partie de son mobilier et de sa vaisselle avant une fermeture de 2 mois pour travaux.
En dépit de l’opposition à la vente de la Société Pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF) qui déplorait que le mobilier du restaurant ne soit pas protégé au même titre que l’établissement, l’exposition a remporté un franc succès et les 182 lots ont trouvé preneur.
Cette démarche de rénovation s’inscrit parmi les nombreux chantiers lancés par Gares & Connexions. Cette branche de la SNCF, créée en 2009, a pour mission de maintenir, aménager et développer les gares du territoire français, dans un contexte d’ouverture à la concurrence du marché du transport ferroviaire et d’augmentation du nombre des voyageurs.
L’un de ses chantiers les plus marquants a été la rénovation de la Gare de Lyon menée en 2010-2011, avec la construction d’un nouveau hall, l’agrandissement de la plateforme principale, et la construction d’un nouveau pavillon qui rassemble des commerces et services. Ces nouveautés permettent à la Gare de Lyon d’accueillir dans de meilleures conditions les quelques 90 millions de voyageurs qui y transitent chaque année.
Elles permettent également de répondre aux nouvelles demandes des consommateurs en gare, comme l’explique Rachel Picard, Directrice Générale de Gares & Connexions : «La presse et la restauration à prix raisonnable - pas plus de 10 euros en moyenne pour l’offre à emporter - restent le gros de la demande dans une gare. Les voyageurs passent peu de temps sur place et sont plus demandeurs de pratique que de produits haut de gamme, rien à voir avec les attentes dans un aéroport.»
La rénovation du Train Bleu et la vente de son mobilier s’inscrivent dans les travaux de modernisation de la Gare de Lyon qui se poursuivra en 2014 et 2015, au risque de déplaire aux nostalgiques de la Belle Epoque.
Auteur : B.P.
Sources
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