Selon un sondage  IFOP pour Le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement réalisé récemment, 62% des dirigeants d’entreprises déclarent  que  le recours au fret ferroviaire, est plus respectueux de l’environnement que les autres modes de transports.

Depuis le1er octobre 2013, les prestataires de transport de voyageurs et de marchandises ou de déménagement doivent fournir une information sur les quantités de CO2 induites par leur service. Il s’agit en effet d’atteindre les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-20% en 2020) mais aussi de valoriser des prestations à faible émission.

Partant du constat qu’il n’existe aujourd’hui que peu d’informations  sur les émissions de CO2 générées par le transport fret ferroviaire, ni de comparatif avec les émissions du routier Cereza Conseil a mené une étude s’appuyant sur des données publiques pour  permettre notamment à ses clients de mieux intégrer cette dimension à leurs stratégies.

> Méthodologie de l’étude

4 principales sources d’émission de CO2 ont été considérées à la fois pour le mode ferroviaire et pour le mode routier :

• Les émissions générées par la consommation directe de l’énergie
• Les émissions générées par la source d’énergie en phase amont (extraction, transformation, distribution)
• Les émissions liées à la construction et la maintenance de l’infrastructure
• Les émissions liées à la fabrication du matériel

Le calcul total des émissions est réalisé sur un même trajet pour le ferroviaire comme pour le routier, un logiciel d’itinéraire permettant d’obtenir de manière précise les distances parcourues pour chaque mode de transport et le type d’énergie (diesel et/ou électrique).

Une fois le calcul effectué, les résultats sont comparés et un ratio entre les deux modes de transport est établi en fonction des différents critères pris en compte dans le calcul.

> Les principaux enseignements sont les suivants : 

Dans son rapport, CEREZA présente 4 résultats différents en fonction des hypothèses de calculs choisies, en faisant varier :

• pour le ferroviaire : le fournisseur d’électricité et la distance parcourue non électrique
• pour le routier : la capacité de chargement

Les résultats montrent ainsi une différence très forte entre les émissions de CO2 du transport ferroviaire et routier, avec des ratios allant de 3,46 et 20,5 fois.

Une déclinaison informatique de cette étude pourrait être prochainement intégrée dans les solutions applicatives et les offres proposées par Cereza Conseil aux professionnels du transport et de la logistique pour leur permettre notamment de réduire leurs empreintes énergétiques

L’étude est accessible en PDF en cliquant ici.

Auteur : N.S.